Arrachages d'OGM Deux militants convoqués fin septembre au tribunal de Riom

Le Collectif des faucheurs volontaires indique dans un communiqué que les militants, interpellés samedi puis placés en garde à vue à la gendarmerie de Clermont-Ferrand sont ressortis dans la nuit de samedi à dimanche. Ils ont reçu une convocation pour comparaître le 30 septembre au TGI de Riom. Dans son communiqué, le Collectif rappelle que les dernières actions de fauchage d'essais OGM en plein champ, menées le 25 juillet à Menville (Haute-Garonne) puis samedi à Marsat et Pithiviers (Loiret), "sont des actions de désobéissance civile visant, une fois de plus, à interpeller les pouvoirs publics sur la nécessité d'un débat démocratique en ce qui concerne l'avenir de l'agriculture en France, et plus largement en Europe et dans le monde".

"Nous revendiquons (...) toutes ces actions de désobéissance civile et organiserons le soutien aux personnes qui se trouveraient convoquées devant des tribunaux pour y avoir participé", prévient le Collectif des faucheurs volontaires. Samedi à Marsat, près de Riom, les militants anti-OGM -500 selon les organisateurs et 300 selon les forces de l'ordre- avaient entièrement détruit un champ de 5 hectares de maïs, dont 1,5 hectare de plants génétiquement modifiés, devant environ 90 gendarmes mobiles et sous les insultes d'une centaine de pro-OGM, des chercheurs et d'agriculteurs venus défendre les cultures. Quelques bousculades et coups avaient suivi et deux militants anti-OGM avaient été interpellés.